NON : on n’a jamais prouvé qu’une autoroute favorisait le développement local.
NON : il est faux de dire que l’autoroute suscite le consensus général des Euréliens.
NON : le péage coûte cher aux usagers et aux collectivités, donc à tous.
NON : le péage détourne le trafic vers les réseaux secondaires.
NON : le péage rallonge les distances domicile-travail et les temps de trajet.
NON : l’insécurité routière croîtra en Eure-et-Loir sur le réseau de substitution.
NON : elle consomme les terres agricoles, forestières et détruit le cadre de vie
NON : les trafics routiers diminuent en Eure-et-Loir comme au niveau national.
NON : à cause de la dette publique de la France qui augmentera.
NON : le projet ne peut pas remplir les conditions pour qu’il soit rentable.
Il existe de nombreuses études sur l’impact économique des infrastructures mais on n’a jamais pu montrer quel était leur réel effet (M. Parisé Directeur Général des Routes 28/04/06)
Aujourd’hui la RN 154 irrigue nos territoires par un grand nombre de voies transversales et contribue ainsi aux échanges économiques (déplacement des salariés, artisans…)
Contrairement à ce que certains affirment, le projet de mise en concession autoroutière ne suscite pas le consensus général des Euréliens. De nombreuses associations ont manifesté leur opposition depuis le débat public . Elles ont rendu nombre de contributions, tenu maintes conférences de presse, procédé à des distributions de tracts, remis aux autorités et au ministère des Transports des pétitions fortes de milliers de signatures, etc. Toutes sont opposées à l’aménagement de la RN 154 sous la forme d’une autoroute et proposent d’autres solutions.
Le péage coûte cher aux particuliers en accroissant les charges de ceux qui n’ont d’autre solution que leur voiture pour se déplacer, ils seront rackettés chaque jour pour se rendre à leur travail. Ils devront débourser en moyenne un SMIC par an au concessionnaire pour payer le trajet domicile-travail.
Le péage coûte cher aussi aux collectivités locales car il transfère la circulation automobile sur le réseau secondaire. Le trafic est dispersé et les communes risquent d’être asphyxiées par cette circulation d’évitement empruntant un réseau secondaire inadapté.
Quel est le prix réel des aménagements des « à côté » publics quand l’axe privé sera fait ?
Quel prix pour lutter contre le bruit et la pollution ? Quelles seront les charges financières d’entretien et d’aménagement permanents de la voierie locale ? Quels seront les coûts d’utilisation de l’autoroute par les lignes de bus ?
Le péage va allonger les distances moyennes parcourues ainsi que la durée des trajets notamment domicile-travail chaque fois qu’on voudra éviter de se faire racketter au péage.
Que d’énergie et de temps perdus, que d’émissions de C02 et de pollution en plus !
L’insécurité ne pourra que croître, les voies secondaires étant 6 fois plus accidentogènes que les 2x2 voies sécurisées.
Destruction de terres, 500 ha environ principalement agricoles (bureau Horizon).
Le « tout routier » n’est pas une solution d’avenir. Combien de temps peut-il durer encore ?
La circulation automobile est arrivée à saturation, elle stagne et régresse depuis 2003
Le ministère a même prévu des baisses très importantes pour les années à venir.
Nous devons préparer la transition pour nous déplacer d’autres façons.
S’engager pour 60 ans vers une autoroute payante ne semble pas être la voie de la sagesse.
L’endettement de la France est massif. On parle de dette moyenne colossale de 30 000 €/habitant
Pourtant certains élus osent demander la mise en concession au nom de l’intérêt général et du développement économique !
Se rendent-ils compte que de mobiliser des fonds privés exige de hauts taux de rentabilité à mettre sur le dos des usagers et des collectivités territoriales ?
N’alourdissons pas plus la charge financière des Euréliens pour un projet autoroutier économiquement non rentable.
Pour qu’il soit rentable, il aurait fallu :
Que le taux de croissance du PIB soit au moins égal à 1,9 % jusqu’en 2020
Que le prix du pétrole se maintienne à 65 $ jusqu’en 2020
Que la parité Dollar / Euro existe,
Qu’il y ait une augmentation exponentielle des trafics
Que le pourcentage de Poids-lourds sur l’autoroute atteigne 38 % du trafic autoroutier
Qui va éponger annuellement les déficits ?
Quelles seront les clauses des contrats signés et modifiés souvent discrètement.
Nous proposons
D’optimiser l’usage de l’existant comme le préconise la commission Mobilité21 et le Premier Ministre.
De contourner Dreux par le barreau EST car les terrains sont achetés depuis longtemps.
De contourner St Rémy par St Rémy et Chartres par l’OUEST. (Les études montrent que c’est réaliste et jusqu’à trois fois moins onéreux).
Et ainsi :
D’empêcher l’augmentation des trafics sur le réseau secondaire.
D’éviter aux finances locales de lourdes charges pendant 60 ans.
De réduire les coûts et le temps de déplacement domicile-travail tout en préservant l’environnement.
Nos propositions vont dans le sens de l’intérêt général, ce qui n’est pas toujours le cas pour les concessionnaires. La Cour des Comptes écrivait en 2013 : « Les contrats de plan sont très favorables aux concessions. Ils doivent être revus en profondeur. Des révisions en faveur de l’intérêt général seraient nécessaires »
Appel à nos futurs élus :
Nous leur demandons de se positionner, d’exiger de connaître le coût réel de l’effort à fournir par les collectivités et de ne pas s’engager vers une solution hasardeuse dont les coûts ne sont pas annoncés ni évalués avec rigueur.
Qu’en est-il tout particulièrement du surcoût en cas de « gratuité » pour les Euréliens ?
ACTS. AGIR UNIS. ASCVEG. ASERB. AVERN. FEEL. JOUONS COLLECTIFS.
ST-PREST ENVIRONNEMENT GASVILLE OISEME. VIVAVRE